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Analyse média

Le 26 septembre 1944, le ministre de l'Intérieur, Adrien Tixier, sollicite via le directeur général de la sûreté nationale, André Pélabon, une enquête sur la disparition de Jean Zay auprès du commissaire de la République de Clermont-Ferrand. 
Le 6 novembre suivant, le service des renseignements généraux de Moulins (Allier) envoie la conclusion de son enquête. Selon les RG, l'hypothèse la plus probable est que Jean Zay a été déporté en Allemagne par l'un des trois convois passés par Moulins en juin 1944. Ils écartent la piste de sa disparition à Moulins ou dans les environs immédiats et celle de son transfert par route. 

Contexte historique

Le 22 septembre 1946, le corps de Jean Zay et ceux de deux autres personnes sont retrouvés, enfouis sous un tas de pierres, par des chasseurs de Molles et de Cusset, et enterrés sur ordre de la municipalité de Cusset dans une même fosse du cimetière communal. Faisant le rapprochement entre le cadavre et la disparition de Jean Zay, les enquêteurs retrouvent l'identité du milicien qui a signé le registre de levée d'écrou, Charles Develle, et l'interpellent à Naples en Italie, où il s'est réfugié. Exhumés fin 1947, les restes de Jean Zay sont identifiés grâce à sa fiche dentaire et aux mensurations données par son tailleur.