Mémorial de la Résistance et de la Déportation à Romans
Genre : Image
Type : Photo
Producteur : cliché Alain Coustaury
Source : © Archives Alain Coustaury Droits réservés
Détails techniques :
Photographie argentique couleur.
Date document : 2006
Lieu : France - Auvergne-Rhône-Alpes (Rhône-Alpes) - Drôme - Romans-sur-Isère
Analyse média
Le mémorial est situé à l'extrémité orientale du boulevard Gambetta, axe majeur de la cité. Il est constitué d'un monolithe de granite de 3,5 mètres de haut et pèse environ 8,5 tonnes. Il est implanté sur un tertre en terre recouvert par une pelouse. Une rampe dallée permet d'accéder au pied du bloc. Deux textes, aux caractères de tailles différentes, sont inscrits :
L'un sur le bloc même :
1940-1945
MEMORIAL DE LA RESISTANCE ET DE LA DEPORTATION
POUR VIVRE LIBRE
L'autre sur une plaque, au pied du monolithe :
CE MEMORIAL A ETE INAUGURE LE 8 MAI 1980 POUR RAPPELER LA LUTTE DES RESISTANTS FEMMES ET HOMMES CONTRE LE NAZISME ET POUR LA LIBERTE.
Auteurs : Alain Coustaury
Contexte historique
L'intérêt de ce mémorial réside essentiellement dans l'histoire de son érection. Au début des années 1970, les associations des Anciens Combattants et des Pionniers du Vercors demandèrent à la municipalité romanaise l'autorisation d'ériger un monument à la mémoire de la Résistance. L'association des déportés n'avait pas voulu participer à ce monument, pensant en créer un.
L'autorisation est donnée le 27 octobre 1976 mais l'emplacement du monument posa problème. Les Anciens Combattants auraient désiré qu'il soit érigé place Jules Nadi, place de la mairie. La municipalité refusa mais accepta l'emplacement du boulevard Gambetta. Plusieurs projets furent examinés, notamment celui du sculpteur local Torros. Finalement le choix se porta sur une forme simple rappelant l'austérité de la Résistance et la rudesse du maquis. Par connaissance et avec l'aide d'un transporteur local, un bloc de granite provenant du mont Pilat fut mis en place sur les propositions et conseils de Camille Gaillard, un Résistant. Le mémorial a été inauguré le 8 mai 1980 en présence de Georges Fillioud maire de Romans-sur-Isère et député, du représentant du préfet et de Louis Mouchet, délégué national pour les Anciens Combattants de la Résistance. L'association des déportés, ne pouvant ériger leur propre monument a sollicité que soit ajouté « et de la Déportation ».
L'auteur de la notice regrette le choix de la nature de la pierre. Le monolithe en granite sombre n'attire guère l'attention du passant. Un bloc calcaire plus clair et aussi solide que du granite, à l'échelle historique, capterait peut-être plus facilement le regard et de plus rappellerait la proximité du massif du Vercors et son histoire. Il n'en reste pas moins que, situé à une entrée du cœur de la ville, le mémorial joue bien son rôle de lieu de mémoire. Une cérémonie s'y déroule chaque 27 mai, commémorant le souvenir de la création du Conseil national de la Résistance le 27 mai 1943 et lors d'autres commémorations. Ce mémorial est le moins imposant de ceux que l'on peut rencontrer dans la Drôme.
Un mémorial dédié à l'appel du 18 juin 1940 du général Charles de Gaulle a été érigé à Valence-sur-Rhône. Il n'entre pas directement dans la catégorie des monuments commémorant spécifiquement la Résistance, à moins de considérer l'appel du 18 juin comme l'acte fondateur de la Résistance ce qui est unanimement reconnu.
Auteurs : Alain Coustaury
Sources : Centre historique de la Résistance en Drôme et de la déportation devenu le musée de la Résistance et de la déportation de Romans-sur-Isère.
Il s\'agit de la remise de titre de reconnaissance à des résistants. La dame la plus âgée est Marie Roblès, survivante de la grotte de la Luire, l\'autre dame est la fille du résistant Jean Chapus.
Auteur : Alain Coustaury - Sources : Archives Alain Coustaury.
Mémorial de Valence-sur-RhôneAuteur : Alain Coustaury - Sources : Archives Alain Coustaury.