Contexte historique

Situé presque au centre géographique du département, au milieu du Causse, le village de Caniac bénéficie d'une situation privilégiée pour la Résistance.
Dès juillet 1942, des Alsaciens-Lorrains ayant refusé l'enrôlement dans l'armée allemande, se réfugient à Caniac et y trouvent toute l'aide nécessaire. 
En février 1943, les premiers embryons des maquis du Lot voient le jour et accueillent les premiers réfractaires au STO. Les nombreuses exploitations forestières constituent un cadre idéal à l'installation et l'instruction des maquis.
Un groupe de maquisards s'implante dans les bois de Lavercantère mais subit les incursions des gendarmes de Gourdon qui les forcent à trouver refuge dans les bois de Caniac, où les habitants leur apportent toute leur aide pour les cacher et les ravitailler. 
Au cours de l'été 1943, ce groupe se développe et atteint une trentaine de maquisards ; il s'installe au lieu-dit "Naudou" et devient le maquis de Caniac. 
Le 25 février 1944, le maquis de Caniac est prévenu que les troupes allemandes s'apprêtent à l'attaquer. Il fait mouvement sur Lolmède pour échapper à l'ennemi.
Le lendemain, à 4 h, 300 Allemands investissent Caniac et procèdent à des fouilles et à des arrestations. 

Caniac-du-Causse a été décoré de la Médaille de la Résistance par décret en date du 24 avril 1946.