Mémorial de Mirmande

Légende :

Vue aérienne du mémorial FFI de Mirmande.

Genre : Image

Type : Photo

Producteur : cliché Alain Coustaury

Source : © Archives Alain Coustaury Droits réservés

Détails techniques :

Photographie argentique aérienne oblique, altitude de prise de vue 620 mètres.

Date document : juin 2006

Lieu : France - Auvergne-Rhône-Alpes (Rhône-Alpes) - Drôme - Mirmande

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Analyse média

La photo aérienne oblique du mémorial a été prise à 500 mètres de hauteur. Le mémorial de la Résistance de Mirmande est implanté au sommet du rebord d’une terrasse fluviale. Le flanc de cette terrasse est couvert par un bois de chênes. On remarque l’importance des cultures arbustives fruitières, une des caractéristiques du département de la Drôme. Le monument est proche de l’échangeur autoroutier de Montélimar nord. Il est visible depuis l’autoroute A7.


Auteurs : Alain Coustaury

Contexte historique

Le terrain du mémorial a été offert au Conseil général de la Drôme par Pierre de Saint-Prix, préfet de la Résistance dans la Drôme et Résistant dans le maquis Caillet de Mirmande dont l'habitation était tout proche. Il était le petit-fils du Président de la République Émile Loubet.

Appartenant au Conseil général, le lieu a été rétrocédé à la Fédération des unités combattantes de la Résistance et des FFI de Drôme par un bail emphytéotique pour une durée de 20 ans, du 1er mai 1995 au 3 avril 2015.

La conception du mémorial a été réalisée par la Fédération des FFI de la Drôme et construite grâce à l’aide financière du Conseil général de la Drôme, du ministère des Anciens Combattants, de vétérans de la Grande-Bretagne, de vétérans des USA, d’une souscription publique menée dans la Drôme auprès des mairies, de quelques banques et entreprises et surtout auprès des Résistants et de leurs amis. Le coût du mémorial est estimé à 170 000 €.

Le mémorial a été inauguré le 3 septembre 1995 par Bernard Coquet, préfet de la Drôme, Jean Mouton, président du Conseil général, Guy Lockton, consul général de Grande-Bretagne à Lyon, Michel Poniatowski, ancien ministre, parachuté dans la Drôme le 1er août 1944, Jean-Pierre de Lassus Saint-Geniès (« Legrand »), ancien chef départemental des FFI de la Drôme, en présence des autorités civiles et militaires du département, de très nombreuses associations patriotiques et la participation de la gendarmerie de la Drôme et de soldats du 1er régiment de spahis de Valence.


Auteurs : Alain Coustaury
Sources : Documents André Petit. Dvd-rom La Résistance dans la Drôme-Vercors, éditions AERI-AERD, février 2007.