Analyse média

Les pseudonymes utilisés dans ce télégramme correspondent à :
- "Baudouin" - Emile Bollaert
- "Brumaire" et "Briand" - Pierre Brossolette
- "Oscar" - André Pélabon

Contexte historique

Il était prévu que Brossolette regagne Londres par lysander à la lune de janvier depuis le terrain Galilée, tandis que Bollaert devait s'envoler ailleurs avec notamment les Aubrac, Pascal Copeau, Serreules... Finalement Brossolette et Bollaert tentèrent de partir ensemble. Du 8 au 19 janvier, ils séjournèrent à Tours, puis chez Marcel et Lucien Blée à Rivarennes, près d'Azay-le-Rideau, en compagnie de Jean-François Clouet des Peruches, Brigitte Friang, Annie Guéhenno et Michel Pichard. A la suite de la décimation par les Allemands d'une équipe BOA voisine, ils se replièrent sur Paris le 20 janvier. 

Vers le 23 janvier 1944, une opération d'enlèvement, jugée trop hasardeuse et donc dangeureuse pour des personnes aussi importants que Brossolette et Bollaert réussit dans la région de Provins. Dépité et extrêment impatient de partir, Brossolette refusa d'accompagner Jean Guyot dans sa tentative de départ, qui réussit dans la nuit du 8 au 9 février. Ayant appris par Michel Pichard qu'il existait une possibilité de partir par mer, il décida de tenter la chance. Le 27 janvier, il câcla à Londres qu'il cherchait à quitter la FRance avec Bollaert par voie maritime à partir des côtes de Bretagne, et comptait arriver à Falmouth ou à Penzance dans les prochains jours. L'information fut confirmée trois jours plus tard [il s'agit du document présenté dans cette notice].

Le codage: un travail ingrat et harassant