Notes manuscrites en vue d’un discours de Jean Zay

Légende :

Loge Étienne Dolet d'Orléans : notes manuscrites en vue d'un discours de Jean Zay sur la défense de la République. Ces notes sont importantes car très rares sont les documents liés à la franc-maçonnerie dans les papiers de Jean Zay. L'ensemble des dix pages de notes manuscrites est présenté dans l'album joint à cette notice.

Genre : Image

Type : Notes manuscrites

Source : © Archives nationales, 667AP/34/7 Droits réservés

Détails techniques :

Dimensions : 31,3 x 20 cm

Date document : sans date

Lieu : France - Centre - Val-de-Loire (Centre) - Loiret

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Contexte historique

À la suite de son père, Jean Zay est initié à la loge Étienne Dolet du Grand Orient de France le 24 janvier 1926 ; le père et le fils sont faits compagnons le 22 janvier 1928 et accèdent à la maîtrise le 25 novembre 1928.

Déclarée à la Préfecture le 17 novembre 1902 sous le nom de « Société Étienne Dolet » association « loi 1901 » à la suite de la fusion des 2 loges, « Le Réveil des Émules de Montyon » et « La Véritable Amitié », c’est le 5 janvier 1903 que le Grand Orient de France lui délivre la patente constitutive. La loge Étienne Dolet compte à sa naissance 210 membres. Après avoir occupé le temple du 22 de la rue des Turcies, elle s’installe à partir du 1er juin 1903 au 13 de la rue Étienne Dolet, temple qu’elle occupera jusqu’à sa disparition en 1940. Elle s’est toujours profondément attachée aux principes démocratiques et aux valeurs fondamentales de la République, dont la laïcité. Symbole de la libre pensée, le nom d'Etienne Dolet fut choisi pour honorer l’écrivain, le poète, l’imprimeur et surtout l’un des trois plus importants humanistes de la Renaissance avec Érasme et Thomas More. Né à Orléans le 3 aout 1509, Il y vécut jusqu'à l'âge de 12 ans puis étudia à Paris, Padoue et Toulouse, avant devenir imprimeur à Lyon. Il effectuera de nombreux séjours en prison pour le ton de ses textes teintés d'« hérésie » pour l’époque. Longtemps protégé par François 1er (on l’a dit fils naturel du roi de France), il fut finalement condamné puis étranglé et brûlé avec ses livres par l’église place Maubert à Paris le 3 août 1546 pour avoir professé l'athéisme et la libre pensée. Son buste apparait dans les jardins de la mairie d’Orléans, l’original ayant été fondu par les Allemands pendant la guerre.


Site internet de la loge Etienne Dolet
Fonds Jean Zay, répertoire (667AP/1-667AP/150) par C. Piketty et E. Landgraf, Archives nationales, 2010
"Jean Zay, mémoire d'un homme, modernité d'une oeuvre" (CRDP Orléans-Tours)