Contexte historique

L'OS affaibli, constitue en 1942 l'ossature des Francs-Tireurs et Partisans français. La nouvelle organisation à vocation militaire, est dirigée sur le plan national par un comité militaire qui coordonne les groupes et intensifie leur action pour constituer les noyaux de la future armée de Libération nationale. Très mobiles, les FTPF mènent des actions de harcèlement, font des sabotages mais leur durée moyenne n'excède pas dix mois. Ils se recomposent sans cesse et parfois disparaissent.

En Charente-Maritime, les FTPF sont placés sous l'autorité d'Armand Duvivier, responsable interdépartemental. Après son arrestation en juillet 1942, il est relevé par Y. Tasset dit « Lebeau ». L'état-major départemental est constitué de O. Martin, chef des opérations, Anne-Marie Epaud, Raymond Rabeaux pour le sud du département, Jean Poilane pour à Saintes, Eugène Bobinec pour le nord. Ce dernier succède à O. Martin arrêté en septembre 1942 et dont le groupe « Liberté » est démantelé.