Le mur de résistants rochelais
Légende :
Sur ce mur apparaissent les photos et les noms de quelques résistants rochelais.
Type : Photographie
Source : © Musée d'Art et d'Histoire de La Rochelle Droits réservés
Détails techniques :
Montage photographique
Date document : 2015
Lieu : France - Nouvelle-Aquitaine (Poitou-Charentes) - Charente-Maritime - La Rochelle
Analyse média
Sur ce mur apparaissent les photos et les noms de quelques résistants rochelais. Léopold Robinet par exemple, qui est parvenu à se faire engager dans la base de la Pallice et qui a permit l’accès à des informations très sensibles. Il est arrêté et exécuté en 1943. Quelques agents féminins s’y trouvent également cités comme Anne-Marie Epaud, militante communiste et résistante elle est arrêtée et déportée en 1942. Elle est gazée en 1943 pour avoir eu un geste d’humanité en donnant à boire à des enfants juifs. Outre plusieurs décorations à titre posthume, elle a été nommée Juste parmi les Justes. Il est impossible de nommer ici tous les résistants cités sur ce mur, qui sont néanmoins connus des Rochelais par leur présence aux coins de nos rues et dont l’action résistante est précisée dans le catalogue de l’exposition (Annick Notter et Nicole Proux (dir.), La Rochelle, 1939-1945, catalogue d’exposition, Geste édition, 2015, 30 euros).
Nous signalons une petite erreur sur ce trombinoscope. Franck Arcelin, mentionné comme résistant communiste, relevait en fait de l'Organisation civile et militaire.