Le Royans, la Gervanne et la Vallée de l'Isère

Cet ensemble constitue le versant ouest du massif du Vercors. Au nord, Le Royans est une région vallonnée, d’élevage, et caractérisée par la culture de la noix. L’accès au massif est relativement aisé par les routes taillées dans la roche à la fin du XIXe siècle.  

Au sud, la Gervanne est une zone de collines accidentée au pied des plateaux qui bordent le massif du Vercors. Ce « petit pays » est essentiellement tourné vers Crest.

Ces deux ensembles, du nord au sud, sont bordés par la rivière Isère, qui, provenant de la Cluse de Voreppe, se déverse dans le Rhône, à quelques kilomètres de Valence.

Trois événements, de natures différentes, concernent ces espaces :

- la mobilisation du Vercors, le 9 juin 1944 ;

- l’attaque allemande du 21 juillet 1944 sur quatre directions : Saint-Nizier/Villard-de-Lans, les Pas de la falaise orientale, le Vercors drômois et Vassieux-en-Vercors ;

- l’ordre de dispersion donné le 23 juillet 1944 par F. Huet (Hervieux) à tous les combattants du Vercors.

Lors du ratissage du massif par les Allemands, certains de ces combattants, parfois originaires de la Drôme, décident de se disperser pour tenter d’échapper au bouclage ennemi mis en place le long de l’Isère, aux débouchés du massif, individuellement ou par petits groupes. Beaucoup sont capturés et exécutés. Des otages civils sont massacrés.

Ces événements justifient l’érection de nombreux lieux de mémoire, dont certains rappellent la montée au Vercors suite à l’ordre de mobilisation du 9 juin 1944.

Auteur(s): Julien Guillon et Guy Giraud

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Romans-sur-Isère - Bourg-de-Péage haut ▲

Le 9 juin 1944, c’est la mobilisation : les compagnies civiles, sédentaires, ainsi que les volontaires, dont des Romanais et des Péageois, rejoignent le Vercors.

Le 17 juillet, la commune de Pont-en-Royans est violemment bombardée.

Les combats de juin et de juillet, suivis de l’ordre de dispersion, auront engendré de nombreuses victimes.

Auteur(s) : Guy Giraud