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Typologie des brassards, de la clandestinité à l’après-libération
Typologie des brassards de la clandestinité à l’après-libération : brassards de maquis et d’unités FFI, brassards délivrés par des mouvements ou réseaux, par des organismes civils (CPL, CDL, CLL…), brassards des milices patriotiques et des gardes civiques républicaines.
Les brassards présentés, au nombre d’environ 160, couvrent l’ensemble des régions de résistance et montrent surtout leur diversité et leur non-homogénéisation malgré les consignes données par l’état-major national FFI puis par le COMAC.
Brassards de maquis et d'unités FFI haut ▲
Brassards délivrés par des mouvements ou réseaux haut ▲
Brassards délivrés par des organismes civils haut ▲
Aux brassards des FFI, il faut ajouter ceux des résistants « civils » relevant des CDL, CLL ou du CPL et qui semblent avoir surtout servi dans les premiers temps de l’après-libération, pendant la phase d’installation des pouvoirs locaux résistants. Ces derniers sont, le plus souvent, hâtivement confectionnés en utilisant des rubans d’inauguration, des guirlandes, des brassards avec inscription « Commissaire » ou « Comité » prestement retournés ou « même » des écharpes d’élus, de reines ou de « madelons » d’avant-guerre, récupérés ou confisqués lors de l’investissement des mairies. Les couleurs tricolores y sont donc, ici, disposées horizontalement, sans ordre exact. La vocation «municipale» des CLL s’en trouve ainsi, pourtant, immédiatement identifiable.
Il est cependant difficile de déterminer si ces brassards ont été portés par des membres de ces organismes civils ou plus généralement authentifiés par l'apposition d'un cachet de ces comités.