Pays de la Loire

Libération-Nord était le plus important des mouvements de Résistance en Mayenne. Son commandement était assuré par A. Counord, dont les adjoints furent les commandants Busquet de Caumont et de Raulin, P. Costes, R. Guérin et le docteur Quiennec. 138 membres du mouvement furent déportés, dont 78 ne revinrent pas.
Dans la Sarthe, les responsables étaient R. Bouvet et H. Lefauvre. 30 militants furent déportés dont cinq moururent en déportation.
Dans le Maine-et-Loire, le responsable de l’action militaire fut le colonel Canard (ancien officier de chars). Mme Bithorel assuma dans l’organisation de lourdes responsabilités, ainsi qu’Alexandre Peltékian. Trente militants du mouvement furent déportés, dont sept moururent en déportation.
En Loire-Inférieure, là encore, l’action des sections paramilitaires de Libération-Nord fut prépondérante et lourde de sacrifices. Le mouvement Libération-Nord a payé un lourd tribut dans ce département avec onze fusillés, 135 déportés dont 62 morts en déportation. 

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Crédits

Biographie(s)

Loire-Inférieure haut ▲

En Loire-Inférieure, les syndicalistes Gabriel Goudy et Auguste Péneau, en relation avec Louis Saillant, sont à l’origine des premiers groupes de Libération Nord. Ils figurent parmi les plus importants et les plus actifs du mouvement. Ils recrutent des cheminots (Marcel Thierry et Paul Roux), des postiers (Constant, Guérin, Briand), des fonctionnaires de la Préfecture et de la Mairie (Daviais, Henri Luce…). La distribution de journaux clandestins et la collecte de renseignements concernant l’activité côtière constituent une part importante de leur activité. Avec la complicité des Frères Jagueneau, imprimeurs, Lucien Talonneau fabrique de fausses cartes d’identité.

Le mouvement Libération-Nord a payé un lourd tribut dans ce département avec 11 fusillés, 135 déportés dont 62 morts en déportation.

Maine-et-Loire haut ▲

Dans le Maine-et-Loire, le responsable de l’action militaire est, à partir de mai 1943,  Jean Cellier, dit "Jacques Cartier". Il a pour adjoint Lerouge. Libération-Nord du Maine-et-Loire est alors rattachée à la région Armée Secrète de Poitiers, commandée par le général Lugan, dit "Blanc". La région de Poitiers regroupait cinq départements.

Libération-Nord devait prendre la direction de la Résistance en Maine-et-Loire.

Le responsable pour l'arrondissement de Saumur était le capitaine de gendarmerie Royer, qui avait pour adjoint Raimbault, dit "Pierre".

Le responsable pour l'arrondissement de Cholet était Etienne Vacquier.

A Angers, le responsable d'arrondissement était Cormeray. A Durtal (pour l'arrondissement de Baugé), c'était Gauthier.

Le 15 juillet 1943, des équipes locales sont constituées dans le saumurois et à Montreuil-Bellay, avec pour mission de rechercher des terrains de parachutage.

En septembre 1943, Cellier est repéré par la Gestapo. Sa famille est arrêtée à Fougères. Tandis qu'il quitte le secteur pour représenter le mouvement auprès du réseau National Maquis en zone Nord, il laisse la direction militaire de Libération-Nord au colonel Canard (ancien officier de chars). Mme Bithorel assuma dans l’organisation de lourdes responsabilités, ainsi qu’Alexandre Peltékian.

Le réseau Eleuthère, à partir de juin 1944, recrute également parmi les adhérents de Libération-Nord (entre autres, Jacques Bonnet) lorsqu'il met en place deux équipes radio : l'une à Cholet, l'autre en Charente.

Les actions de parachutage, de sabotage et de renseignement furent intenses. Trente militants du mouvement furent déportés, dont sept moururent en déportation.

Source(s) :

Témoignage de Jean Cellier, rapporté par le déporté saumurois René G. Marnot dans Ma ville sous la botte, éditions

Beaucouzé, AFMD, 2000.

Vendée haut ▲

En Vendée, les responsables furent le général Lugand, le lieutenant-colonel Louvat-Valentin, dit "Louva" et le colonel Baffert.

Les parachutages et atterrissages y furent nombreux, la région plate favorisant l’usage des Lysanders.